PABLO MOSES

14 Mar PABLO MOSES

Il est l’un des derniers chanteurs rastafari véritablement roots. Pablo Moses est l’un des rares survivor de la grande époque du reggae,  (1970-1980), celle de Bob Marley,  de Peter Tosh,  de Winston « Burning Spear » Rodney, d’Inner Circle, de Toots and the Maytals et autres Third World, sans oublier Max Romeo et de King Tubbys meets the rockers uptown, du vénérable Augustus Pablo. L’âge d’or de la musique jamaïcaine, celle de la  ganja, de la lutte contre Babylone, celle du Black Star Liner, navire qui selon Marcus Garvey, les ramèneraient vers leur « Father’s Land » en Afrique. Si on doit garder un seul LP de Pablo Moses, ce sera résolument le pionnier « Revolutionary Dreams » (1975), toutefois, les deux disques qui suivirent : « A Song » (1980) et « Pave the War » (1981) restent mémorables. Pablo Moses, continue de chanter l’amour et la paix. Son dernier album, « The Itinuation », est sorti en 2017, avec un coup de main d’Harrison Stafford du groupe reggae californien, Groundation.  Il est au Médiator, le 24 mars.