01 Sep Ildefonso Falcones L’écrivain-cathédrale !
Avec son premier roman ” La Cathédrale de la Mer “, Ildefonso Falcones est devenu un des monuments de la littérature espagnole. Distingué par de nombreux prix, le Barcelonais n’en est aujourd’hui quà son 3ème roman. Son succès, lui, est interplanétaire !
Il aurait pu suivre le chemin de son père. Car comme lui, Ildefonso Falcones de Sierra a commencé par étudier le droit pour devenir avocat.
Un parcours tout tracé qui commence par le collège des Jésuites de Sant Ignasi, et se poursuit également par un brillant parcours sportif, puisqu’Ildefonso Falcones excelle alors en saut en hauteur et en hockey sur gazon. Il ne fera pas une carrière de haut de niveau. Mais l’esprit de compétiteur est bien ancré. Un esprit qui l’amènera jusqu’à un double diplôme en droit et économie. Mais, c’est seulement en 2006 que le monde découvre la face cachée de ce père de quatre enfants qui, en secret, planche durant cinq ans à la rédaction d’un roman. Cette année-là est en effet publié son premier roman intitulé « La Cathédrale de la Mer ». L’œuvre la plus lue en 2007 ! Avec 5 millions d’exemplaires vendus dans plus de 40 pays du monde entier, Falcones entre dans l’histoire de la littérature contemporaine. Trois ans plus tard, en 2009, paraît « Les révoltés de Cordoue ». Le succès est à nouveau au rendez- vous avec 50 000 exemplaires vendus pour la sortie de ce deuxième opus. Installé dans le quartier de l’Eixample à Barcelone, Falcones continue à s’inventer d’autres univers, sur fond de fresques historiques foisonnantes. En 2013, il présente sa « Reine aux pieds nus », dont la traduction en français se fait encore attendre… L’effet Falcones, lui, est désormais immédiat. Porté par une incroyable vague d’adhésion des lecteurs, le Barcelonais est partout célébré. Des visites guidées sur les pas de son premier roman voient le jour dans la capitale catalane, en 2010, la commune de Juviles près de Grenade baptise une rue à son nom… Parmi les prix qui lui sont accordés pour « La Cathédrale de la Mer », en 2006 : l’Euskadi d’argent pour le meilleur roman en espagnol, puis le Prix Que Leer du meilleur livre espagnol, ainsi que le prix de la Fondation José Manuel Lara du roman le plus vendu cette année-là, sans compter le prix italien Giovanni Boccacio en 2007 qui récompense le meilleur auteur étranger. Pour « Les révoltés de Cordoue », ce sera le prix de Rome en 2010. Si son premier roman fait la part belle à Barcelone, il n’en demeure pas moins qu’Ildefonso Falcones n’a jamais revendiqué sa catalanité. Sympathisant du Parti Populaire de Mariano Rajoy, Falcones se situe aux antipodes des mouvements indépendantistes qui agitent sa Catalogne natale. Du coup, son succès littéraire est beaucoup plus marqué auprès des lecteurs castillans que catalans …
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