«Les cahiers au feu et les livres au milieu…». Vous connaissez tous cette comptine malicieuse qu’ânonnent tous les écoliers quand se profilent les grandes vacances tant attendues : c’est elle qui me vient aux lèvres tous les ans quand arrive juillet. Oui, je sais, ce n’est pas très sérieux, mais que voulez-vous, même quand on travaille, quelque chose d’imperceptible se produit, une sorte de langueur, de détente intime, comme si le soleil si haut, si chaud, était un antidote souverain contre le stress et les pensées grises. C’est l’été ! La saison des retrouvailles, des fratries, des bandes de copains, des soirées qui n’en finissent pas et des fêtes les plus folles. Je pourrais vous parler des baignades, des longues séances de torpeur bienheureuse dans les jardins odorants, ou du délicieux fumet des grillades improvisées. Au fond, la vraie couleur de l’été, son vrai parfum, son charme secret, ont un nom : la liberté.
Wilfrid Renoult
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